Globalement, votre proposition de loi favorise la professionnalisation, la reconnaissance d'un métier et la structuration de savoir-faire. Or le choix lexical que vous faites contredit cet objectif. Le mot « aidant » ne me convient pas. Les aidants familiaux relèvent pour partie du bénévolat – ce que l'on peut regretter, même si des propositions de loi ont déjà été déposées pour maintenir le revenu des aidants. Quoi qu'il en soit, être aidant n'est pas un métier. Alors que toute votre proposition de loi vise à construire un métier, le terme que vous choisissez ne va pas dans le sens de la professionnalisation. Passer d'« accompagnant » à « aidant » me semble être un recul : ce n'est pas tellement valorisant pour une personne accompagnée d'être constamment « aidée ». On est éduqué, élevé, accompagné, mais le fait d'être constamment « aidé » vous renvoie sans cesse à la situation d'un malade. J'ai le sentiment d'un recul lexical alors que vous proposez des avancées dans les faits. Je propose donc de rester au statu quo et de maintenir le terme « accompagnant ».