Ils sont parfaitement capables de suivre une formation qualifiante et d'assurer un encadrement. Ce que je veux dire, c'est qu'il n'est pas nécessaire d'être enseignant pour assurer cet encadrement. D'ailleurs, l'un de nos amendements qui suit propose la mise en place de cette formation qualifiante leur permettant d'acquérir les compétences nécessaires pour encadrer.
Quant aux référents handicap que vous évoquez, madame Rilhac, interrogez-les sur ce que sont leurs missions, car je serai heureux d'apprendre que, demain, le référent handicap de la DASEN sera en mesure d'intervenir pour remplacer un AESH ou un AVS.
Par ailleurs, dans certaines inspections d'académie, ce sont depuis quelque temps des emplois aidés et des stagiaires qui font les feuilles de paie, ce qui fait que certains AVS et AESH ne sont même pas payés dans les temps. Je ne pense donc pas que ce soit aux inspections d'académie de s'occuper de ces questions.
Enfin, ce que nous proposons répond aux aspirations de ces accompagnants en leur ouvrant des perspectives de carrière : après une dizaine d'années en tant qu'accompagnant à l'inclusion scolaire, rien n'empêche de suivre une formation qualifiante pour devenir référent. C'est un droit légitime.