Cathy, cette mère d'un enfant souffrant d'autisme, me dit qu'elle n'a pas le droit de parler à l'accompagnante de son enfant. Lors des réunions avec les enseignants, l'accompagnante n'est pas présente. Sans être exclu par la loi, le contact semble dans les faits interdit. Les AESH témoignent elles-mêmes de leur sentiment de ne pas avoir le droit d'entrer directement en contact avec les parents et d'être ainsi une fois de plus « invisibilisées ». C'est tout de même incroyable : alors qu'elles suivent l'enfant tout au long de la journée, si les parents souhaitent un compte rendu, cela doit toujours passer par l'intermédiaire de l'enseignant. Dans la mesure où le niveau de qualification des AESH est relevé, où on leur délivre une véritable formation, je crois qu'il faut casser cette cloison et permettre un contact direct entre parents et accompagnants.