Sans doute, certains établissements ont des pratiques différentes. Ce que nous décrivons n'est peut-être pas universel, d'autant plus que l'humain est une variable importante et que les situations peuvent, en conséquence, être très différentes d'un établissement à l'autre. Mais je n'ai pas reçu un seul témoignage, loin de là ! Certains en venaient même à penser, à tort, que le contact direct entre parents et accompagnants était juridiquement interdit…
Monsieur le rapporteur, j'entends vos arguments sur le risque potentiel d'une relation qui deviendrait par trop permanente, sinon envahissante. Peut-être les dispositions que je propose mériteraient-elles d'être mieux encadrées mais, je le répète, un dispositif qui construit une cloison entre l'accompagnant – qui suit l'enfant toute la journée – et les parents manque singulièrement d'humanité ! Le contact direct n'est peut-être pas nécessaire tous les jours, mais il devrait être possible de manière régulière et en dehors des grandes réunions collectives.