Je comprends que l'on s'exprime parfois avec passion sur certains sujets, justement parce qu'ils sont passionnants et qu'ils ont une grande importance pour la vie de nos concitoyens. En revanche, on ne peut se permettre pas porter de jugement sur nos collègues et laisser penser qu'ils ne connaissent pas ou n'ont pas travaillé le sujet. Nous avons auditionné M. Jean-Michel Blanquer il y a quelques jours encore : nous avons abordé toutes les questions, et notamment celle-là. Or vous n'étiez pas là. Des auditions ont été organisées par le rapporteur ; notre responsable Jacqueline Dubois y a participé, pas vous. Nous réfléchissons sur ce sujet au sein de groupe de travail, nous y travaillons avec le Gouvernement ; vous ne pouvez pas dire que nous ne nous y intéressons pas.
Vous n'acceptez pas que nous rejetions ce texte. Mais avec Mme Jacqueline Dubois et d'autres collègues, nous en avons expliqué toutes les raisons : nous ne nous soutenons pas ce texte en raison de ses incohérences, de dispositions qui relèvent manifestement du pouvoir réglementaire, et bien d'autres choses encore.
Nous avons rappelé ce que fait le Gouvernement en la matière, comme ce que fait la majorité. Or vous semblez totalement nier ou ignorer les projets que nous avons engagés. Vous nous reprochez de refuser le débat : nous ne le refusons en rien – la preuve en est que nous n'avons pas voté pour les amendements de suppression présentés au début de l'examen de chaque article…