Il y a deux semaines, j'ai eu l'occasion de vous présenter mon rapport de mission sur les véhicules utilitaires légers, qui proposait, à l'instar de ce qui existe déjà pour les poids lourds, une mesure de suramortissement pour l'achat de véhicules utilitaires légers motorisés au gaz naturel, à l'hydrogène, à l'électricité ou à tout autre carburant alternatif ; l'objectif était de « verdir » le parc de ces véhicules,
Le coût de ces véhicules, supérieur de 30 % à 50 % à celui des véhicules fonctionnant à l'essence ou au gazole, dissuade les professionnels de les acquérir. Or ce surcoût est en partie dû au faible nombre de véhicules vendus annuellement. Ce dispositif de suramortissement de 20 % pour les véhicules de plus de 2,6 tonnes a pour objet de « booster » les ventes afin de réduire cet écart et de faire en sorte que l'acquisition d'un véhicule utilitaire léger à carburant alternatif devienne viable et rentable à court terme.