J'ai consulté plusieurs médecins à ce sujet, notamment ceux de l'hémovigilance. Dans le cas d'une hémorragie aiguë, ils pensent qu'aucun praticien ne prendrait la décision de transfuser sur la seule base des données figurant sur la carte nationale d'identité. Cela ne permet pas d'éviter la réalisation d'un phénotypage érythrocytaire requis par l'arrêté du 15 mai 2018, qui fixe les conditions de réalisation des examens de biologie médicale d'immuno-hématologie.
Les bonnes pratiques prévues à l'article L. 1222-12 du code de la santé publique sont parfaitement définies. Même les personnes qui donnent leur sang depuis vingt ans font l'objet d'une détermination pour des raisons de traçabilité.
À quoi servirait de faire figurer des informations sur le groupe sanguin et le rhésus sur un document officiel si une nouvelle détermination est réalisée à chaque fois que c'est nécessaire ?