J'adresse mes remerciements à M. Roussel, que je voudrais, par ailleurs, rassurer : je me retrouve parfaitement dans les conclusions qui sont les siennes. J'ai assisté à toutes les auditions ; elles furent extrêmement intéressantes, notamment avec les constructeurs. Personnellement, j'ai beaucoup appris.
Je partage ses conclusions qui visent à ne pas revenir sur l'appel d'offres, même s'il n'est pas parfait. L'erreur a été commise. En effet, nous allons manquer le coche s'agissant du train du futur à 250 kmh. Mais remettre en cause l'appel d'offres aurait été dramatique pour toutes les régions concernées. Poursuivre l'appel d'offres est, par conséquent, un moindre mal.
Je remercie également le rapporteur d'avoir relevé qu'un beau train sur des lignes qui ne pourraient satisfaire à la vitesse maximale de 200 kmh ne servirait à rien et constituerait un gaspillage de l'argent public.
Dans le cadre de la loi d'orientation des mobilités à venir, il conviendra d'être cohérent avec les conclusions de la commission et de prendre garde à l'inscription des crédits destinés à l'entretien des lignes sur lesquelles rouleront de nouveaux trains.
Même si je ne prends pas les trains de nuit, pour avoir longuement écouté Joël Giraud et ma collègue Valérie Rabault, je pense que nous voyons enfin le bout du tunnel !