Je formulerai quelques observations rapides à la suite des différentes interventions que nous venons d'entendre. Dans cet hémicycle où se sont écrites quelques très belles pages de l'histoire de notre pays, j'ai eu le sentiment que le temps n'était pas le même pour tout le monde. Certains ont en effet trouvé que nos propositions étaient très en retard – et ceux-là auraient pu se réjouir que, finalement, nous les rejoignions – , tandis que d'autres les trouvaient très en avance, et auraient donc dû se réjouir de leur caractère prospectif.
Je me contenterai de vous livrer cette très belle pensée de Jean d'Ormesson sur le temps : « Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde. » C'était le cas aujourd'hui.