Je tiens à le souligner, en commission comme aujourd'hui dans l'hémicycle – je parle sous le contrôle de la présidente de la commission – , nous avons tous fait preuve d'un esprit constructif, dans nos amendements et dans la manière dont nous avons mené les débats. Il y a toujours de bonnes raisons d'être contre : on argue que la disposition relève du domaine réglementaire et non pas de la loi, que le fondement juridique est instable ou que la disposition se révélera complexe. Mais c'est le politique qui doit prendre le pouvoir et donner les orientations ! Si l'on considère que mentionner le groupe sanguin sur la carte nationale d'identité est une bonne disposition, non pas pour la sécurité – ce n'est pas le sujet, nous sommes d'accord sur ce point – mais pour la sensibilisation, alors il convient de mettre son administration en ordre de marche afin qu'elle recoure à tous les moyens possibles pour mettre en oeuvre cette bonne mesure et pas l'inverse !