Je suis plus que partagé. Je comprends tout à fait le raisonnement, qui va dans le sens de notre volonté de supprimer quelques niches – et les chiens qui s'y trouvent.
Cela étant, pour habiter dans une zone où il y a énormément de travailleurs saisonniers, je me souviens que nous avons dû rappeler, dans l'acte II de la loi montagne, que ces dispositions existaient parce qu'elles ne sont mises en oeuvre nulle part dans les zones où il y a pourtant besoin de louer en faveur des saisonniers, notamment dans les zones fortement touristiques. Nous avons ainsi dû rappeler l'existence de ces dispositions.
Je pense donc qu'il est prématuré de mettre un terme à cette mesure. Il faudrait, en revanche, que cette niche soit vraiment évaluée, et qu'elle soit tout simplement utilisée dans les secteurs où le problème se pose et où elle est parfaitement inconnue. Car il n'y a pas que des marchands de sommeil ; il y a aussi des secteurs où on a besoin d'avoir des logements de ce type-là, notamment dans les régions hautement touristiques.