Je reconnais bien volontiers qu'en l'état du droit, les pertes de change ne font pas partie des charges financières prévues et prises en compte pour l'application du « rabot » de l'article 212 bis du CGI dans sa rédaction actuelle, la doctrine fiscale l'excluant expressément.
En revanche, si vous considérez l'article 2 de la directive ATAD, elle vise tout aussi expressément, parmi les charges et produits financiers, les gains et pertes de change relatifs à des emprunts et instruments liés à des financements.
Je crains bien, par conséquent, que nous n'ayons pas beaucoup de marge de manoeuvre en la matière. Avis défavorable.