Monsieur le rapporteur général, on ne peut pas dire que l'on doit donner à l'agriculture les moyens de se développer et rester les bras ballants face à un tel sujet. Dans la Beauce, depuis dix ans, les surfaces en vente ont été multipliées. Dans l'Indre, 1 200 hectares ont été achetés par les Chinois, et 1 500 hectares dans le Cher. Le prix du foncier est en effet devenu inabordable, ce qui empêche les transmissions familiales de se faire. Vous ne pouvez pas balayer ces amendements ainsi ! Pour quelles raisons écartez-vous d'un revers de main nos dispositifs de transmission ? L'activité agricole est l'un des fleurons économiques de notre pays. Ne rien faire, c'est commettre une faute autant en termes d'aménagement du territoire que de transmission du patrimoine. Quel signal envoie-t-on à la jeunesse, quand on voit qu'il n'y a eu, dans mon département, que quarante-sept installations en 2017 ? Réfléchissez-y !