La fiscalité écologique, par le fait qu'elle est indirecte et sans lien avec le revenu des contribuables, porte un coup assez sévère au pouvoir d'achat des plus fragiles. Son impact est beaucoup plus fort et vient s'ajouter à l'inflation, qui grève déjà la part importante de leur budget consacrée à l'énergie. La fiscalité écologique vient se heurter au mur des réalités sociales : il faudra se poser la question de son acceptabilité, et tendre à l'amoindrir ou à mieux la redistribuer en direction de ceux qui n'ont pas les moyens.