Nous nous battons depuis vingt ans contre Bercy à propos de ces fonds départementaux. Il faut dire qu'ils présentent un immense inconvénient aux yeux de l'administration centrale : ils sont gérés par des élus. Bercy n'en veut pas, mais nous avons toujours su résister. Les modalités de répartition sont assez différentes selon les départements. Au-delà du cas de la Seine-Maritime que j'ai plus particulièrement en tête et où il y a un FDPTP important, j'ai toujours recueilli des avis positifs sur ces fonds lors des réunions auxquelles j'ai participé dans les départements au titre de l'AMF. C'est un des rares endroits de liberté et de décentralisation qui existent, mais on assiste, là aussi, à un mouvement de recentralisation : tout ce que font les élus locaux est considéré avec défiance.