Ma première question porte sur la rénovation. Vous avez évoqué le désamiantage. Je vais vous donner un exemple. Dans le Lot, juste avant l'été 2018, un épisode de grêle a endommagé des bâtiments agricoles. On s'est aperçu qu'un certain nombre d'entre eux étaient sujets à l'amiante. La difficulté a été alors de trouver des entreprises de désamiantage certifiées. Pouvez-vous nous dire, au-delà du coût que vous avez annoncé, s'il existe un manque de personnels qualifiés dans le domaine du désamiantage, ce qui augmenterait les coûts et limiterait le nombre d‘entreprises compétentes ? Comment faire évoluer ce domaine, sachant que dans les années à venir nous serons certainement confrontés aux mêmes épisodes ?
Ma seconde question porte sur la recherche et l'innovation. Vous avez évoqué la faible part de la recherche dans le secteur du bâtiment, en regard de l'objectif de 2 % du PIB défini au niveau européen dans la stratégie de Lisbonne. Que peut-on faire aujourd'hui pour accompagner la recherche vers cet objectif ? Comment pousser le secteur de la R&D à aller dans ce sens ? Lors de l'audition du CSTB de 2017, on avait évoqué la complexité dans le secteur du bâtiment, qui induit une disparité des compétences. Dans le bâtiment, on a besoin de compétences multiples qui, finalement, doivent se réunir pour travailler ensemble. Ce n'est pas encore vraiment le cas aujourd'hui. Que faire pour avancer sur ce sujet au travers de l'enseignement par exemple ?