Monsieur le Président, votre audition a été comme d'habitude précise, rigoureuse, et argumentée. C'est un rendez-vous régulier, instructif et profitable. Depuis l'an dernier, il y a eu des évolutions, tant technologiques que législatives avec la loi ELAN. Le sujet du bâtiment va se réinviter sans arrêt dans l'action publique.
En ce qui concerne les questions d'évolution, de pratiques, et d'observation, vous avez insisté sur l'observatoire et sa cette fonction de collecte de données. Instauré par la loi, il va être mis en place, et le CSTB est appelé à jouer un rôle important pour exploiter ces données dans le domaine de la recherche.
Vous avez évoqué la nécessaire évolution pratique de très grands postes de dépenses qui attendent l'État dans les années à venir, sur des opérations qui sont à l'interface du bâtiment et du sanitaire par exemple. C'est un sujet qui restera central.
Concernant votre réponse sur la fiscalité, nous avons été très heureux d'entendre la confiance que vous avez dans la sagesse des administrations centrales sur les outils à déployer, mais nous nous permettrons, en tant que parlementaires, d'exercer un certain regard de contrôle sur cette sagesse, dont nous attendrons qu'elle fasse ses preuves, dans un domaine où les débats ont semblé plutôt porter, ces dernières années, sur le montant des subventions pour une porte ou une fenêtre, manquant un peu de recul et de hauteur par rapport à ce que nous pouvons voir dans vos analyses, et dans la note scientifique coordonnée par nos collègues.