Au début de l'étude, nous avons prévu les auditions prioritaires, relatives notamment aux différents scénarios déjà réalisés, avec l'ADEME, le CEA ou l'IFP-EN. Il faut savoir que dans le domaine de l'automobile, les principaux acteurs, regroupés en consortium, mènent eux aussi des travaux de prospective, tout comme l'a fait récemment la Commission de régulation de l'énergie, notamment dans le domaine du mix énergétique, en lien avec la mobilité, l'acceptabilité sociale ou les transformations numériques. D'ailleurs, notre premier vice-président, Cédric Villani, fait partie du comité stratégique en charge de ces travaux, auxquels j'ai moi-même participé.
Nous sommes dans une démarche globale, où différents acteurs essaient d'avancer en parallèle. Ainsi, on a parlé de fiscalité. C'est une chose de mettre en place une fiscalité, mais si les entreprises ne suivent pas, on n'y arrivera pas. L'État avance sur ce sujet en travaillant aussi avec les différents acteurs, notamment les associations. On peut parler du plan vélo qui est lancé, du plan hydrogène, etc. Les premières auditions ont montré que l'État travaille avec les différents acteurs et que ceux-ci ont envie que le sujet avance.
Ils comptent aussi beaucoup sur le rapport de l'Office, qui doit jouer son rôle pour éclairer l'Etat, les parlementaires et les citoyens. Nous savons que le sujet est complexe, mais nous ne doutons pas que cet éclairage peut être important, notamment si nous parvenons à inclure des éléments dans la loi d'orientation des mobilités, d'où la nécessité de prévoir deux phases : une phase avec une échéance en décembre-janvier et une autre plus tardive. Cela se décidera en fonction de l'aide que l'Office envisagera d'apporter à cette mission.