Comme M. Coquerel, j'estime que le problème est bien plus vaste. Il se pose dès la préparation des athlètes. De nombreux jeunes de très bon niveau pratiquent des disciplines qui manquent de moyens.
Quant à l'aval, on trouve dans ma circonscription des gens qui ont porté les couleurs de la France, parfois très haut, et qui ne jouissent d'aucune reconnaissance une fois qu'ils ont disparu dans l'anonymat. Ils vivent des minima sociaux et relatent, avec un peu de tristesse dans la voix, que ce pays a été très fier d'eux à un moment donné mais qu'au soir de leur vie, s'ils n'ont pas pu mener une carrière comme tout le monde, ils vivent d'une retraite de misère.
L'idée de constituer un groupe de travail me semble intéressante. Afin d'être pleinement efficace, il faudrait réfléchir – un peu comme nous le faisons s'agissant du statut de l'élu – à l'amont et à l'aval du cycle.