Depuis 1991, les dividendes ont été multipliés par sept. Au premier trimestre 2018, alors que le pouvoir d'achat et la consommation populaire diminuaient, les dividendes, eux, explosaient, avec une hausse de 23,6 %, record absolu ; c'est deux fois plus que dans le reste du monde. Cela montre que les politiques d'austérité, non seulement ne bénéficient pas à l'ensemble de la société, mais favorisent surtout le capital.
Dans ce contexte, il n'y a aucune raison de conserver l'abattement de 40 % sur les dividendes. Il est temps que les revenus du capital soient taxés de la même manière que les revenus du travail. Et il n'y a pas à pleurer sur le sort des encaisseurs de dividendes, puisqu'ils ont battu en 2018 des records de gains, avec 44 milliards d'euros. C'est pourquoi nous proposons de supprimer l'abattement de 40 %.