C'est du concret, et c'est le concret qui intéresse les Français, même s'il ne vous plaît pas que je vous en parle. Si nous avons été élus, c'est pour conduire cette transformation, et nous l'assumons.
Mesdames et messieurs les députés, je salue le courage de ceux qui ont voté ces mesures l'année dernière en annonçant clairement la trajectoire, sans rien dissimuler de la politique qui serait suivie l'année suivante. C'en est fini du temps où l'on faisait de grands discours, où l'on s'interrogeait sur le prix du carbone, où l'on organisait des colloques, où l'on réfléchissait à d'éventuels quotas, à d'éventuelles taxes, et où, en définitive, on n'agissait pas.