Le groupe UDI, Agir et indépendants a deux priorités.
Tout d'abord, l'argument développé par Charles de Courson me paraît déterminant : il faut trouver une solution pour les contrats existants auxquels nous imposons un surcoût. Celui-ci doit absolument être neutralisé.
Ensuite, M. de Rugy a dit qu'une transition était nécessaire. Tout le monde en est d'accord. Mais transition ne veut pas dire rupture ; transition veut dire progression. Celle-ci peut être rapide ! Mais nous croyons, nous, qu'il faut annoncer les décisions à l'avance aux acteurs économiques. Ils doivent avoir le temps de s'adapter. Les dispositions que vous avez prévues ne le leur permettent pas.
Encore une fois, nous souhaitons cette transition ; mais elle doit être progressive. Le monde économique ne doit pas voir un couperet lui tomber brutalement sur la tête.