Il est également défavorable, même si, comme le dit le rapporteur général, la question du financement du sport mérite d'être traitée. Elle sera sans doute abordée, dans ce débat budgétaire, en particulier lorsque nous en viendrons aux taxes affectées et aux crédits du sport – je connais un peu le modèle de financement actuel qui mérite d'être revu.
Je ne pense pas, en revanche, qu'il faille vraiment le faire en passant par l'IFI. Tout d'abord, il ne s'agit pas d'une ressource totalement pérenne et, à mon avis, elle ne se situe pas au niveau du financement du sport. Ensuite, monsieur le député, vous l'avez signalé, il s'agit d'un impôt qui fait déjà l'objet de déductions fiscales et de réductions d'impôt extrêmement importantes – vous avez évoqué la déduction de 75 % de certains dons. Je crois qu'il est inutile d'en rajouter.
Je vous renvoie évidemment à la discussion des crédits du sport, et aux échanges que vous aurez, sur le financement du sport et sur d'autres sujets, avec Mme la ministre des sports autour du rapport spécial de votre collègue, Mme Perrine Goulet, sur cette mission budgétaire. Je le répète donc : je suis défavorable à l'amendement, même si votre idée peut effectivement être entendue.