… et peut-être par la gauche elle-même – pour que l'argent en question aille dans l'économie. Nous ne voulons pas signer un crime que nous n'avons pas commis : créer une incitation fiscale pour que l'argent irrigue l'économie signifierait que nous pensons que ce n'est pas déjà le propre de la mesure que nous avons prise.
Enfin, les très nombreuses études dont nous disposons, y compris celle de la Cour des comptes, montrent que l'argent fléché vers les PME allait en grande partie à des investissements qui auraient été financés quoi qu'il arrive.
Ces trois raisons notables m'amènent à émettre un avis défavorable à l'amendement de M. Forissier, quitte, après une année de suppression de l'ISF, à évaluer où est allé l'argent. Pour notre part, nous pensons qu'il va dans l'économie réelle. C'est seulement maintenant que nous pouvons commencer à faire ce bilan qui a, je crois, déjà été évoqué par M. Bruno Le Maire.