Nous arrivons à un moment important de notre débat : il s'agit de la fiscalité agricole. L'article 18 témoigne d'une vraie volonté de réformer, d'apporter à la profession agricole les solutions qu'elle attend. Pour ne citer qu'un exemple, il réforme l'épargne de précaution afin que nos agriculteurs puissent faire face, à l'avenir, à tous les aléas – qu'ils soient climatiques, sanitaires ou de marché – , y compris en investissant.
C'est une vraie solution aux dysfonctionnements constatés jusqu'à présent. Je tiens donc, au nom du groupe de travail sur la fiscalité agricole, à remercier M. le ministre de l'agriculture et M. le ministre de l'économie et des finances de leur écoute. L'un de nos collègues disait hier : « C'est bien d'être écouté, mais c'est mieux d'être entendu. » Sur la réforme de la fiscalité agricole, nous avons été entendus.