Je n'oserais pas m'inscrire en faux contre les propos du rapporteur général, mais tout de même !
J'ai repris le rapport de MM. André et Le Fur ; j'avais d'ailleurs assisté, ainsi que M. de Courson, à beaucoup des auditions de cette mission. D'une part, il n'était pas si clair que vous le dites : il estimait simplement adapté le seuil de quatre exploitants. D'autre part, il remonte maintenant à quelques années et, depuis, le monde agricole a évolué.
Aujourd'hui, il y a une course – que l'on peut déplorer – à la mécanisation. Elle a un coût très important ; pour les amortir, les GAEC est le dispositif le plus prisé des jeunes qui s'installent.
Seuls 2 % des GAEC comptent plus de quatre associés. Permettre la transparence au-delà de quatre associés, c'est-à-dire multiplier le plafond par le nombre d'adhérents dans tous les cas, serait à mon sens un signe fort envoyé au monde agricole, notamment aux jeunes agriculteurs, dans un contexte où des épisodes climatiques catastrophiques pour la rentabilité des exploitations se multiplient.