Cet amendement concerne l'épargne de précaution. Nous nous félicitons tous de ce dispositif. Pour certaines filières, notamment la viticulture et l'élevage, nous avons demandé que l'épargne de précaution soit possible, non en numéraire mais en stock. Cela a été accepté mais, dans l'article, le viticulteur ou l'éleveur ne pourra constituer une épargne de précaution en stock qu'à partir du moment où il mobilisera quand même un minimum d'épargne de précaution en numéraire. Afin de simplifier les démarches et de responsabiliser les exploitants, nous proposons de laisser l'agriculteur libre, s'il le souhaite, de réintégrer son épargne de précaution, en numéraire ou en stock, sans condition minimale.
Enfin, je répondrai à M. Woerth que le groupe de travail relatif à la fiscalité agricole a été composé de manière transpartisane : tous les groupes ont participé ; les filières ont été mises autour de la table. C'est donc un vrai projet, en totale coconstruction et concertation.