Le fait de rendre arables certaines terres laissées à l'abandon est indispensable au maintien de l'activité agricole, notamment à l'accès à la terre des jeunes agriculteurs.
Lorsqu'il souhaite défricher, l'agriculteur doit s'acquitter d'une indemnité compensatoire correspondant aux travaux de boisement même si ceux-ci sont impossibles à réaliser, ce qui est presque toujours le cas. Le montant de cette indemnité varie selon les territoires entre 3 000 et 5 000 euros par hectare – c'est considérable.
L'amendement vise à exonérer les agriculteurs du paiement de cette indemnité.