La marine de commerce opère sa révolution. C'était déjà le cas l'an dernier, grâce aux bateaux au GNL de la CMA CGM, aux ferrys au GNL et à l'obligation créée par l'Organisation maritime internationale – OMI – de réduire d'ici à 2020 les expulsions de soufre en faisant passer de 3,5 % à 0,5 % la teneur en soufre des carburants. Mon sous-amendement, qui précède celui du Gouvernement, tend à ajouter « la propulsion vélique » après « l'hydrogène ». On enverra ainsi ce message fort : la France a les meilleurs architectes, les meilleurs ingénieurs et les meilleurs chantiers. Il faut encourager les investisseurs à s'intéresser à la marine à voile, qui a bien fonctionné pendant des années. Je ne connais pas d'énergie plus décarbonée que le vent.