C'est un amendement que le rapporteur général avait trouvé « pas mal » en commission. Son coût serait très faible, et il serait fort utile pour faciliter les transmissions des entreprises, notamment leurs reprises par des salariés. Actuellement, en effet, il faut un minimum de quinze salariés repreneurs pour pouvoir bénéficier d'un crédit d'impôt, ce qui constitue dans de nombreux cas un frein, comme j'ai pu le vérifier moi-même : trouver quinze salariés dans une entreprise de vingt salariés n'est pas facile. Pourtant, nombreuses sont les entreprises de cette taille qui maillent notre territoire. À travers cet amendement, je propose d'abaisser le seuil à cinq salariés ; il s'agit, vous en conviendrez, d'une mesure de bon sens.