Le Gouvernement souhaiterait que l'on ne mette pas en danger la discussion de lundi, qui débutera autour de dix-neuf heures, après le débat avec Mme Loiseau relatif au prélèvement sur recette au profit de l'Union européenne. Si nous restions ce soir une heure de plus, jusqu'à trois heures du matin, nous pourrions atteindre le chiffre de 300 amendements restants. Nous aurions alors, me semble-t-il, fait oeuvre utile, sans casser le débat légitime mais aussi sans frustrer les députés qui ont déposé des amendements sur la fin du texte budgétaire. Monsieur le président de la commission des finances et mesdames, mesdames et messieurs les députés de tous les groupes, en étant tous raisonnables, si nous arrivions à 300 amendements restants à trois heures, nous mènerions à la fois le débat, nous garderions nos nuits et pourrions tous retourner dans nos circonscriptions cette nuit ou demain matin, par le premier train, pour ceux qui n'ont pas la chance d'habiter à Tourcoing.