Non. Pas plus qu'il ne s'applique aujourd'hui entre les femmes qui sont privées d'utérus et celles qui manquent d'ovocytes ou ont un mari qui n'a pas de spermatozoïdes.
On pourrait certes considérer qu'il y a rupture d'égalité entre les femmes qu'on aide à se reproduire grâce à la PMA – FIV ou IAD notamment – et celles qu'on n'aide pas parce qu'elles auraient besoin d'une gestation pour autrui, mais, dans ce cas, selon quelle logique pourrait-on passer de cette rupture d'égalité entre les femmes à la rupture d'égalité entre les femmes homosexuelles et les hommes ? Le législateur a posé, lui, la question autrement, arguant que la PMA et la GPA étaient des méthodes différentes, ayant donc des implications éthiques différentes.