Ma question s'adresse à l'ensemble des associations représentées par nos interlocuteurs.
Certains d'entre vous évoquent ce qui se pratique déjà à l'étranger dans le domaine de l'AMP. Les lois bioéthiques françaises font prévaloir la gratuité. Or, lorsque l'on observe ce qui se passe à l'étranger, singulièrement en Espagne, on constate qu'en raison de la rareté des gamètes, un marché est en passe d'être créé ; on paie des éléments du corps humain.
Comment cela est-il conciliable avec le principe, pour le moment intangible en France, de la gratuité ? Vous avez raison de poser la question de savoir s'il faut étendre à la France des pratiques courantes à l'étranger, mais avez-vous conscience du risque de marchandisation que cela implique, au détriment de nos propres principes ?