Pour ma part, je pense qu'il est tout de même plus facile d'élever un enfant à deux que seul. En accédant à la demande de femmes seules qui veulent recourir à la PMA, la société va un peu les fragiliser, notamment celles qui n'ont pas un bon niveau économique.
Pour rester dans ce registre économique, je dirais que l'on a rarement vu une femme riche porter un enfant pour une femme pauvre. C'est une donnée qui nous permet de réfléchir sur la GPA. Je pense d'ailleurs qu'il sera compliqué de garder la gratuité des dons, notamment de gamètes, alors que le paiement se développe partout. La question se pose aussi dans le traitement de certaines maladies, en raison de la raréfaction du nombre de donneurs – de moelle osseuse, en particulier. Cela doit aussi nous faire réfléchir sur un accès élargi à la PMA.