Je pense en effet que l'intérêt supérieur de l'enfant exige que l'on reconnaisse légalement la filiation des enfants nés d'une GPA à l'étranger, car leurs parents doivent affronter un véritable parcours du combattant.
En ce qui concerne les familles monoparentales, on ne peut pas, d'un côté, vouloir ouvrir l'APM aux femmes célibataires et, de l'autre, vouloir restreindre la portée de la politique familiale, comme en témoigne la dernière convention d'objectifs et de gestion (COG), largement recentrée autour des questions de pauvreté, mais dont l'ensemble des familles vont éprouver les effets.
Vous vous apprêtez par ailleurs à examiner le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale, et les associations familiales espèrent que le budget consacré aux familles ne sera pas amputé. Puisque vous voulez être généreux, soyez-le pour que l'ensemble des familles, les familles monoparentales comme les autres, puissent bénéficier d'un accompagnement dès la naissance.
Dans le cas du diagnostic préimplantatoire, on a su mettre des moyens à disposition des hôpitaux. J'ignore si l'on a l'intention de mettre en oeuvre les mêmes moyens pour l'ouverture de la PMA, mais je pense que cette question des moyens est déterminante, qu'elle doit précéder la question de l'ouverture de la PMA et ne pas affecter l'aide qu'on doit par ailleurs apporter à toutes les familles.
Le 30/01/2019 à 15:26, Girodolle (Fonctionnaire) a dit :
Très bonne réflexion que je partage, on tire un trait sur le père, on créé des enfants handicapés qui auront beaucoup de mal à se situer dans notre société. Ne créons de nouvelles situations de souffrances, il y en a déjà assez.
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