Les engagements de ces dernières années ont été marqués par un durcissement de l'ennemi, notamment de l'ennemi non étatique. Cette évolution emporte des risques supplémentaires pour nos forces, ce qui implique d'accroître la protection que nous devons leur apporter. Nous nous réjouissons donc collectivement du surcroît de protection individuelle et collective que leur assure la LPM. La manoeuvre reste toutefois la condition sine qua non de la décision tactique. Or protection rime généralement avec alourdissement de l'équipement des hommes et des véhicules. S'agissant des environnements difficiles pour nos véhicules, comme la bande sahélo-saharienne, et hors action de nos forces spéciales, quelles réflexions mène l'armée de terre sur les tactiques d'utilisation des matériels. Comment éviter que nos ennemis, plus mobiles, ne nous imposent leur tempo opérationnel ?