Hier, dans son discours devant l'Assemblée générale de l'ONU, le Président de la République a annoncé que la France consacrerait à l'aide publique au développement 0,55 % de son PIB d'ici à 2022, soit quatre milliards d'euros supplémentaires.
Vous n'avez pas cité l'aide au développement dans le trépied sur lequel repose, selon vous, la politique extérieure. Elle est partie prenante de notre diplomatie, mais elle comporte une autre dimension. Certes, il ne faut pas compter dessus pour limiter les migrations, comme vous l'avez souligné, mais nous pouvons tout de même nous appuyer sur ce levier pour aider à la construction d'États de droit.
Les enjeux de sécurité sont-ils si importants qu'il faille mettre au deuxième plan l'aide au développement ? N'est-elle pas aussi un outil de paix et de sécurité ?