Certaines mesures existent sur le papier, sont adoptées mais ne sont pas financées. Nous permettons de financer des mesures qu'il nous aurait été plus simple de retirer. Nous avons décidé de les maintenir par souci de justice et d'attention aux plus fragiles. Vous aurez la budgétisation, pour 2018, d'un crédit d'impôt. Pour notre part, nous finançons nos décisions.
Cette justice se lit aussi dans les mesures destinées à compenser des augmentations de fiscalité que nous assumons totalement – je pense à la fiscalité sur le diesel et à la convergence entre le prix de ce carburant et celui de l'essence, qui vont nous permettre d'amorcer la transition écologique. Pour compenser ces hausses, nous allons créer un chèque transport. Nous allons aussi permettre à certains professionnels, tels les chauffeurs de taxi, les transporteurs routiers ou les pêcheurs, de bénéficier d'allégements concernant cette fiscalité de la transition écologique.
Voilà les grands axes de ce PLF et le cadre économique dans lequel il s'inscrit. La croissance est meilleure et solide, raison de plus pour accélérer. Nous entrons dans un monde où l'investissement et l'innovation sont la clef des créations d'emploi et de la réussite. Nous assumons l'allégement de la fiscalité sur le capital. Nous savons qu'il y a encore des inégalités importantes entre les territoires et entre les personnes ; nous les compensons. La justice, l'audace, la volonté de sincérité, tels sont les trois éléments qui caractérisent ce PLF pour 2018.