Permettez-moi un mot, monsieur le ministre. Quand c'est injuste, en général, on dit qu'on assume. C'est simple comme argument, mais souvent un peu court.
Les engagements européens de la France, nous l'avons vu ce matin avec le président Migaud, ne sont pas respectés, qu'il s'agisse de la trajectoire des finances publiques, du niveau de déficit structurel ou du fait d'atteindre l'objectif de moyen terme. Tout cela peut sembler très technique, mais ce sont des indicateurs absolument majeurs pour l'équilibre de nos finances publiques. Ils ne sont pas respectés et l'écart a même plutôt tendance à s'accroître.
Je rappelle aussi que nous étions dans le même gouvernement en 2007-2008. Tu étais solidaire de ces mesures.