Viser un reste à charge zéro semble répondre à une réalité sociale douloureuse et répandue. Cependant, il faut en mesurer toutes les conséquences, notamment en termes de hausse des remboursements par les mutuelles et les complémentaires, ce qui risque de générer une croissance des cotisations pour les assurés.
Madame la ministre, avez-vous mesuré ce risque etou négocié avec les mutuelles ? Quel sera l'impact sur la production de l'industrie lunetière française ? N'allons-nous pas institutionnaliser un système à deux vitesses alors que le modèle français consiste à garantir l'égalité de tous face à la qualité des soins ?