Cet amendement tend à compléter la loi de 2004, qui excluait les vins aromatisés du champ d'application de la taxe « Prémix ». C'est ainsi que l'on a vu apparaître des vins ou cidres aromatisés, ciblant clairement les jeunes via leur packaging ou leur appellation. Proposés à bas prix, parfois à moins de 3 euros sur linéaire, ils sont très attractifs pour les jeunes. Le présent amendement vise dès lors à étendre aux boissons aromatisées à base de vin ou de cidre l'encadrement de ces produits d'appel.
Ce ne sont pas nos viticulteurs, ni les vins de qualité qui seront concernés. La plupart des vins aromatisés proviennent de l'étranger, et sont de très mauvaise qualité – ce qui expliquerait qu'on ait besoin de les aromatiser pour les rendre buvables.