L'augmentation de la CSG est un élément fondamental du programme que nous avons défendu, et qui n'a pas toujours été bien compris. D'ailleurs, pour avoir reçu moi aussi des retraités dans ma permanence, j'ai pu constater qu'ils étaient souvent intoxiqués par de fausses informations. Il suffit de leur exposer quelle est leur situation et la réalité des mesures qui ont été prises pour qu'ils comprennent que nous agissons pour répondre à leur inquiétude de voir baisser leur pouvoir d'achat. Il faut rappeler que les revenus très modestes n'ont pas été impactés, et que la plupart des retraités vont bénéficier de la baisse de la taxe d'habitation qui sera ensuite supprimée – ce qui compensera la hausse de CSG.
Il faut rappeler aussi les mesures évoquées par le rapporteur général sur le « reste à charge zéro », dont les premiers bénéficiaires seront bien évidemment les retraités. Comme l'a souligné Audrey Dufeu-Schubert, nous lançons également une concertation sur la dépendance. C'est un sujet majeur, qui représente un coût pour les retraités et pour leur famille, sur lequel personne ne s'était pas encore penché, et qu'on prend à bras-le-corps. À terme, les retraités bénéficieront des mesures qui en découleront.
Il faut dire la vérité aux retraités, et cesser d'agiter l'épouvantail de la CSG.