Il nous semble important de bénéficier de dispositifs de suivi assez établis. Hier, on nous a parlé d'un montant de l'ordre de 250 millions d'euros, ce qui paraît exorbitant. De toute manière, ces 250 millions vont se répercuter inévitablement sur les assurés sociaux. Monsieur le rapporteur général, cela vous paraît peu de chose au regard de la masse globale, mais cela va réduire le pouvoir d'achat des Françaises et des Français.
Si le reste à charge zéro nous semble être une bonne idée, nous estimons qu'il devrait être pris en charge par la sécurité sociale. Nous souhaitons que sa mise en oeuvre fasse l'objet d'une analyse précise car il faut éviter que ce soit un panier de soins low cost ou qu'il ait un impact sur le reste des dépenses de santé. Il convient donc d'être très attentifs aux effets collatéraux que pourrait avoir la mesure.