Permettez-moi d'intervenir brièvement sur cet article, madame la présidente. J'avais déposé un amendement visant à ajouter aux troubles du neuro-développement les maladies dites « dys- » comme la dyspraxie, la dyslexie ou encore la dyscalculie. Or cet amendement a été jugé irrecevable alors qu'il ne créait aucune charge supplémentaire au-delà de ce qui était prévu, mais parce qu'il a été assimilé à un cavalier. Je regrette qu'il ait été évacué de cette façon, sans y prendre garde. Plus de 80 000 enfants supplémentaires sont concernés par ces troubles du neuro-développement chaque année, et 8 à 12 % d'une classe d'âge. L'exclusion quelque peu arbitraire de cet amendement, sans même que les services de l'Assemblée n'aient pris l'attache de mon cabinet pour envisager comment pallier les éventuelles lacunes de son libellé, est totalement irrespectueuse des familles des enfants concernés et des professionnels qui interviennent dans ce domaine. Je ne jette la pierre à personne sur la façon dont est appréciée la recevabilité des amendements, mais en l'occurrence, il s'agit d'un sujet qui concerne des milliers d'enfants et de familles, sur lequel nous allons bassement faire l'impasse pour des raisons administrativo-juridiques qu'il sera très difficile de justifier auprès des familles en question. Je le regrette très sincèrement.