Je me souviens que nous avons eu ce débat l'an dernier. Les arguments n'ont pas véritablement changé. Vous nous expliquez, monsieur le rapporteur général, qu'en cas de besoin, les familles peuvent demander un versement anticipé. Mais, nous le savons, le renoncement aux droits est très important, notamment parmi les plus défavorisés, c'est-à-dire ceux qui en ont le plus besoin. Il faut donc s'efforcer de supprimer les obstacles qui les empêchent de faire valoir leurs droits. Au demeurant, une naissance se prépare ; verser cette prime avant l'accouchement paraît donc logique. C'est pourquoi je soutiens ces amendements.