Depuis 2014, les huiles végétales hydrotraitées – hydrotreated vegetable oils (HVO) –, issues d'huile de palme importée, sont incorporées dans les essences dans des proportions de plus en plus importantes, qui sont comptabilisées dans l'objectif de 7,5 % d'éthanol. En 2017, leur part est montée à 1,2 % du plafond de 7 %, soit 17 % des biocarburants de la première génération, et cela au détriment du bioéthanol. Traitées aujourd'hui à Venise, demain à La Mède, ces HVO ont en outre un mauvais indice d'octane et dégradent la qualité de l'essence.
Allez-vous soutenir la sortie de ces HVO du calcul du taux d'incorporation ? Je rappelle que leur utilisation est contraire aux engagements de la France en matière de développement durable et qu'elle pénalise la filière française, qui, elle, est vertueuse.
Il faut mettre fin à l'augmentation du volume d'huile de palme dans les biocarburants ou, à défaut, mais ce ne serait pas glorieux, relever l'objectif d'incorporation afin d'intégrer cette évolution.