Monsieur le ministre d'État, je souhaite vous interroger sur la fiscalité écologique et en particulier sur la hausse programmée des taxes sur les carburants, qui affecte la mobilité des ruraux et grève leur budget.
Proposer des primes à la conversion automobile présente un intérêt certain, mais ne répond pas à la situation de millions de foyers qui rencontrent déjà des difficultés pour honorer leurs factures d'énergie et n'ont pas les moyens de décider d'un investissement du jour au lendemain, même s'ils en avaient la volonté. Envisagez-vous donc de reconsidérer ou, pour le moins, d'infléchir la trajectoire à la hausse de cette taxe pour tenir compte de la hausse du prix du baril, qui n'a pas été anticipée et qui nous vaut d'enregistrer des prix records à la pompe, qui ne cessent de flamber dans l'indifférence générale ?