La manière de traiter les animaux dans notre pays est devenue un sujet majeur sur le plan politique, et il ne se passe pas un jour sans qu'il en soit question dans les médias. Si la récente loi relative à l'alimentation a permis des avancées en matière de bien-être animal, elle a aussi démontré de façon parfaitement claire le décalage existant entre les attentes de la société et les réponses politiques. D'ailleurs, un sondage réalisé cette année indique que 70 % des Français estiment que les politiques s'occupent mal de la condition animale. Votre prédécesseur avait déclaré qu'il souhaitait conduire, cet automne, une grande réflexion sur la question, en liaison avec le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, en vue de l'élaboration d'un projet de loi.
Monsieur le ministre d'État, vous êtes depuis longtemps un écologiste sincère, et je crois que le bien-être animal vous importe. Comment envisagez-vous donc de traiter le sujet ? Imaginez-vous, par exemple, une loi sur la condition animale, qui replacerait la France en pointe sur cette question en Europe ? Enfin, comment pensez-vous associer à votre démarche les parlementaires, qui sont de plus en plus nombreux à être sensibles à ce thème, afin qu'ils puissent répondre aux attentes de nos concitoyens qui s'expriment dans leur circonscription ?