Intervention de Alexandre Holroyd

Réunion du jeudi 18 octobre 2018 à 10h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd, référent de la commission des Finances :

En matière de flexibilité du CFP, une progression se dessine pour le prochain. Il y a déjà un accord de principe sur l'idée d'une révision en 2023, ce qui crée une flexibilité importante. 600 000 PME sont financées par le plan Juncker, cela représente autant de chefs d'entreprise qui ont bénéficié de l'action de l'Union européenne. La France a été, en termes absolus, le plus grand bénéficiaire de ce plan. Cela représente un coût très inférieur pour le contribuable qu'une mesure nationale.

Le budget pour la protection aux frontières représente 35 milliards d'euros. Il faut effectivement que cela rentre dans le débat public européen. Il y a un dédouanement de certains États, qui ont profité du marché commun pour faire des économies sur leurs propres dépenses. D'où la proposition du Président de la République de 10 000 gardes supplémentaires pour Frontex. Cela sous-entend des financements conséquents.

Pour ce qui est de l'amélioration de la croissance, les indicateurs européens sont effectivement positifs, notamment en comparaison des trente-cinq dernières années dans notre pays. Depuis le milieu des années 1970, très peu de choses ont été faites pour rétablir l'équilibre budgétaire. Cela a été une priorité absolue du Président de la République et de la majorité lors du dernier exercice budgétaire, dans lequel des décisions ont été prises pour nous permettre de sortir de la procédure pour déficit public excessif. Il y a des indicateurs qui vont dans le bon sens (taux d'embauche en CDI, taux d'emploi), mais il reste un travail conséquent à faire. Ce qui me réjouit est de lire que la France améliore son attractivité auprès des investisseurs internationaux, d'après Ernst and Young. C'est la première fois depuis vingt ans que c'est le cas. Il n'y a jamais eu un meilleur moment pour investir en France, et ces investissements sont nécessaires pour créer de l'activité dans nos territoires. Quand un constructeur automobile japonais annonce des investissements à Valenciennes, c'est un immense succès. Cette politique est la seule qui permettra d'assurer le rétablissement de la situation.

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