J'approuve ce qui a été dit concernant notre responsabilité de porter la parole européenne. J'ajoute que les médias locaux se désintéressent complètement de l'Europe. Personnellement, j'ai souhaité plusieurs fois faire des communiqués en tant que vice-présidente de la commission des Affaires européennes mais on m'a rétorqué que ce n'était pas assez local et, par conséquent, pas intéressant.
Il est vrai que les institutions européennes n'ont pas été pensées pour faire de la pédagogie mais néanmoins, une information foisonnante est disponible sur tout ce qu'elles font. Cette information n'est pas suffisamment exploitée ni, il faut le reconnaître, vulgarisée. C'est notamment ce travail de vulgarisation que nous devons faire pour la rendre accessible au grand public et, ainsi, l'intéresser aux questions européennes.